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(Livre uniquement disponible en français)
Lire aussi : t. 2 – Les Annobonais, un peuple africain original
32 euros
Tome 1 : Histoire de l’île d’Annobón et de ses habitants du XVe au XIXe siècle
L’histoire de l’île d’Annobón et de sa population est très originale. Déserte à sa découverte, à la fin du XVe siècle, elle est ensuite peuplée d’individus d’origines variées, quelques Portugais, mais surtout des Luso-Africains et Africains libres, affranchis ou esclaves. Si cette situation et ces mélanges se retrouvent dans différentes îles africaines de l’Atlantique, la proportion des Africains est ici plus importante qu’ailleurs. En conséquence, les habitants parviennent à s’affranchir du joug portugais et de l’esclavage beaucoup plus rapidement que les autres territoires de l’empire lusitanien. Malgré cela, elle est l’objet de convoitise de plusieurs pays occidentaux. Finalement, l’île et ses habitants sont officiellement cédés à l’Espagne contre des territoires américains à la fin du XVIIIe siècle. Les Espagnols découvriront un peu tard, face au refus des insulaires d’accepter cette nouvelle dépendance, qu’ils ont été dupés. Cette résistance, doublée du manque de moyens dont dispose l’Espagne pour mettre en valeur ses territoires d’Afrique centrale, rend impossible la colonisation de cette terre jusqu’à la fin du XIXe siècle. L’attachement connu des Annobonais à la religion catholique permettra aux Espagnols de s’imposer, mais seulement après l’installation d’une mission permanente dans l’île. Les missionnaires découvrent alors une société qui, du fait de son isolement, a connu un développement spécifique dans ses croyances, ses cultes, mais aussi dans sa structure, ses règles et son fonctionnement.
ISBN : 978-2-343-03397-6 • juin 2014 • 348 pages
Valérie de Wulf est une historienne archiviste française qui se consacre depuis plusieurs années à l’histoire de la Guinée équatoriale. Dans le cadre de la collection Guinée équatoriale, elle a décidé de publier sa thèse doctorale soutenue à l’E.H.E.S.S., ainsi que le résultat de ses recherches dans les fonds français d’archives, afin de collaborer avec l’association France Guinée équatoriale à mieux faire connaître ce pays inconnu des Français.