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Les principales ressources naturelles de ce pays sont les hydrocarbures (pétrole et gaz naturel) qui sont exploitées en « off-shore » dans le Golfe de Guinée par de grandes sociétés américaines (Exxon Mobil, Marathon Oil, Amerada Hess) et le bois grâce à la forêt tropicale qui couvre une grande partie du pays, en particulier dans la région continentale, et qui est exploitée par des entreprises étrangères, principalement chinoises. La production de gaz a considérablement progressé, ces dernières années, et s’élevait à 143 200 barils équivalent pétrole/jour en 2009. Un premier train de liquéfaction du gaz naturel a été mis en service en 2007 à Punta Europa, non loin de Malabo, et les autorités équato-guinéennes ont en projet la mise en service d’un second train GNL prévue en 2016. Quoiqu’elle n’exploite son pétrole que depuis les années 90, la Guinée équatoriale est aujourd’hui , avec une production pétrolière de 318 700 barils/jour en 2009, l’un des pays d’Afrique dont la croissance économique est la plus rapide et une destination particulièrement prisée par les investisseurs étrangers.
Le secteur du BTP (et en particulier les sociétés françaises Sogea-Satom – du groupe Vinci -, Razel, et Bouygues GE et sa filiale DTP terrassement) bénéficient de la politique de grands travaux du gouvernement équato-guinéen, consacrés en particulier à la construction d’infrastructures de transport, d’équipements collectifs et de logements (travaux d’extension du réseau routier et du port de Malabo, construction du quartier d’affaires « Malabo II », etc).
Le pays fut autrefois un grand producteur de cacao, mais aujourd’hui l’agriculture y est un secteur sinistré. L’agriculture vivrière satisfait moins de 30 % d’une demande intérieure en constante progression. La majeure partie des produits alimentaires sont donc importés, ce qui explique leur cherté sur le marché national.
La Guinée équatoriale possède enfin un réel potentiel pour l’activité touristique. On y trouve des sites naturels, une faune et une flore d’une richesse extraordinaire qui permettrait le développement de l’écotourisme (plage tropicales, randonnée pédestre, canyoning, pêche sportive). Depuis ces dernières années, le pays s’est doté d’importantes infrastructures hôtelières, mais pour diverses raisons (procédures administratives compliquées, difficultés d’obtention des visas, insécurité et corruption, etc), le tourisme n’y a pas encore pris son essor.
Documents intéressants :
Code minier de la Guinée Equatoriale 2006 en espagnol ou en anglais
Code des hydrocarbures de la Guinée Equatoriale 2006 en espagnol